Comprendre les ESA

Introduction

Les marais côtiers se forment naturellement dans la zone de remous côtiers derrière les dunes de sable et les bermes ou lorsque la géométrie des coulées de lave a généralement conduit à un drainage superficiel souterrain ou bouché. De nombreux marais se sont également développés dans les dépressions artificielles crées par le passé dans les activités minières et agricoles. À Maurice, les marais côtiers sont dominés par quelques plantes aquatiques cosmopolites.


Valeurs de l’écosystème

Les marais côtiers fournissent un certain nombre de services environnementaux importants qui restent en grande partie non monétisés.

Atténuation des inondations

La valeur la plus importante de ces zones réside dans leur rôle d’atténuation des inondations. Les zones de surfaces imperméables empêche le ruissellement des eaux pluviales dans les zones à faible densité de cours d’eau.

Habitat faunique

Outre leur intérêt pour la modulation de la dynamique de l’eau, les marais côtiers constituent un habitat important pour les oiseaux d’eau migrateurs et les espèces endémiques. Un certain nombre de plantes endémiques ont aussi été répertoriées le long des marges de certains marais.

Stockage du carbone

Les marais peuvent également accumuler des quantités importantes de matière organique et pourraient jouer le rôle de puits de carbone.


Pressions et impacts

Remblayage

La principale pression exercée sur les derniers marais est celle provoquée par le remblayage de zones appartenant à des intérêts privés, dans le but de créer des terrains constructibles.

Dépotoir

Les marais ont été d’importants dépotoirs de déchets solides en grande partie générée par le secteur de la construction immobilière. Ces matériaux, constitués principalement de déchets de béton et de pierre, sont souvent utilisés comme base globale pour le remblayage.

Pollution

Certains marais ont été affectés par de lourdes charges d’eaux usées non traitées, en particulier pendant les périodes sèches saisonnières lorsque la dilution est insuffisante pour empêcher la prolifération d’algues.