Notre mission : Protéger avec ferveur l’environnement et la biodiversité de l’île Maurice pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

Eco-Sud

Eco-Sud est une organisation non gouvernementale qui aspire à une île Maurice où le « droit de la nature » serait pris en compte et où il ferait bon vivre pour tous.

La principale mission de l’ONG est donc de protéger avec ferveur l’environnement et la biodiversité du territoire mauricien pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

Afin de compléter cette mission, Eco-Sud est déterminée à :

  • Sensibiliser et éduquer le public aux questions écologiques
  • Rassembler et mobiliser une société civile forte et engagée
  • Défendre et sauver les espèces et sites menacés sur le territoire mauricien
  • Promouvoir l'équilibre entre développement économique, social et protection de l'environnement
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Notre histoire


Dans les années qui suivent sa création, Eco-Sud mènent différents combats, confirmant sa capacité à jouer les chiens de garde mais aussi à mobiliser et passer à l’action. L’association développe deux formes d’actions principales : l'une basée sur le plaidoyer et la sensibilisation, et l'autre sur des projets d’éducation, de recherche et de conservation.

En 2010, l’ONG met en place le programme « Lagon Bleu » et se positionne comme un fournisseur de solutions basées sur la recherche scientifique et la collaboration étroite avec les communautés locales. Il ne s’agit plus pour Eco-Sud d’alerter uniquement l’opinion publique mais de construire un avenir meilleur avec une société civile engagée.

L'association a été et reste à l’initiative de discussions et d’actions importantes, sensibilisant le public, proposant des solutions alternatives et attirant l’attention des citoyens mauriciens sur les conséquences environnementales irréversibles liées au développement non responsable de l’île Maurice.

Nos victoires


Il y a presque 20 ans, Eco-Sud est née d’un élan militant mais surtout de l’amour de citoyens mauriciens pour leur île. Depuis, de nombreuses actions ont été menées afin de protéger l’environnement et la biodiversité du pays et d’importants combats ont été remportés en collaboration avec d’autres associations et mouvements.


L’île des Deux Cocos

En 1999, un projet immobilier sur l’île des Deux Cocos menace le parc marin de Blue Bay et tout son écosystème. En 2008, le lieu est nommé site Ramsar en reconnaissance de ses fonctions écologiques fondamentales pour la protection de la biodiversité.

La Vallée de Ferney

En 2005, le gouvernement mauricien propose et commence l'implémentation d’un projet d’autoroute traversant la vallée de Ferney qui abrite une faune et flore endémiques uniques au monde. En 2007, le site devient un trust public-privé comprenant une zone de conservation de 200 ha avec environ 25 000 plantes et 200 oiseaux endémiques.

La Chaumière

En 2009, un projet d’incinérateur pour les déchets est en pourparlers à La Chaumière, impliquant un risque élevé pour la santé des habitants de la région. Une campagne de sensibilisation nationale, appuyée par des experts internationaux, aide à mettre fin au projet.

Albion

En 2010, un projet de centrale à charbon pour produire de l’électricité est proposé à Albion, sous-entendant l’utilisation d’une énergie sale et nocive pour le public et l’environnement. Au terme d’un long combat regroupant de multiples acteurs, le projet est abandonné.

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Collaborations

Depuis sa création, Eco-Sud collabore activement avec des plateformes, collectifs et réseaux nés des différents combats initiés par la société civile et des diverses victoires remportées.

Plateforme Maurice Environnement (PML)

Eco-Sud fait partie des membres fondateurs de la PML qui a été créée en 2009 suite au combat contre le projet Waste to Energy (La Chaumière). L’ONG a notamment contribué à la rédaction et la diffusion de la Charte Maurice Environnement en 2010 et a participé aux consultations lors de la mise en place de Maurice Île Durable en 2011 et 2012. Eco-Sud a été un membre actif de la PML entre 2009 et 2015.


Kolektif pu Lenerzi Renuvlab (KLR - Collective for Renewable Energy)

KLR est un mouvement qui a lutté vivement contre la construction d’une centrale à charbon de 110 MW à Albion, prévue par le gouvernement mauricien. Ce projet, nommé CT Power, aurait retardé tous les efforts en termes d'énergie durable et propre. KLR est né de la fusion de six groupes, tous des ex-comités de soutien à la grève de la faim de Jeff Lingaya.


National Energy Commission (NEC)

La NEC a été mise en place en 2013 suite à la demande des citoyens dans le but de déterminer les besoins en énergie du pays et les projets à mettre en place sur le moyen et long terme. Cette commission était composée de 15 membres dont trois membres du KLR. Vous pouvez consulter le rapport final.


People’s Cooperative Renewable Energy

En 2014, KLR lance la People’s Cooperative Renewable Energy, une démarche qui consiste à utiliser les terres abandonnées par les petits planteurs pour y installer des équipements servant à produire de l'énergie photovoltaïque. Une campagne "For a Power Shift” est mise en place.


National Maritime Audit Commission

Eco-Sud participe en 2012 à la mobilisation pour dire NON au Fishing Partnership Agreement avec l’Union Européenne. La coalition, regroupant des gens de la mer, des écologistes, des syndicalistes et des organisations sociales et politiques, a demandé au gouvernement la mise en place d’une National Maritime Audit Commission. Cette commission n’a toujours pas vu le jour.


Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL)

Depuis 2015, Eco-Sud fait partie du mouvement AKNL (qui veut dire « Arrêtez de voler nos plages »), une coalition de la société civile mauricienne contre la privatisation des dernières plages sauvages et la destruction de leurs écosystèmes uniques. Le combat phare de d’AKNL, la libération de la plage de Pomponette, est toujours d’actualité.


Collectif Wetlands Mauritius

Le Collectif Wetlands Mauritius est lancé en 2018 en réponse aux menaces omniprésentes et croissantes pesant sur les zones humides. Le 4 mai 2018, le Collectif Wetlands Mauritius - dont Eco-Sud est un des membres fondateurs - prend connaissance de l’ESA Study (2009) et rend cette étude public via une lettre ouverte aux députés mauriciens, leur rappelant la nécessité de protéger les ESA. Dans cette lettre, le collectif demande également de geler tous les projets en cours menaçant les ESA.

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